Col Saint Roch

Col Saint Roch

Le col Saint Roch vaut le détour . C’est un col très proche de Nice mais qui n’est pas facile . Il peut se monter de 3 côtés.Le plus dur à mon avis est de le monter par Bendéjun et Coaraze à partir de Contes . La pente est entre 8 et 12 % dans les 6 derniers kms.Le plus facile est de le monter depuis Lucéram ( mais il faut d’abord gravir le col de nice ) . Enfin le côté Nord est dur également ( montée depuis la Vésubie par Loda ) et nécessite de rejoindre la Vésubie d’abord par Levens et Duranus ( j’en parle dans mon tome 1 ) ce qui en fait une longue sortie . Ce col est comme un préalable au col du Turini mais il peut se gravir seul depuis nice quand on a peu de temps devant soi ( la boucle représente 80 kms environ ) . Le seul bémol, mais on ne peut y échapper, est que l’on doit d’abord sortir de Nice et remonter la vallée du Paillon ( soyons franc, la basse vallée du Paillon n’est pas le coin le plus fun du département ). Le paysage commence à sourir à partir de Contes en montant vers Coaraze ( le village du soleil ) . Au delà, le paysage est sauvage et très méditerranéen, et vous ne croiserez pas grand monde . Si vous avez plus de temps, vous pouvez prolonger vers Peira Cava puis redescendre vers Lucéram ( par la montée Sud Est du Turini ) et meme remonter par le col de l’Orme vers le col de Braus mais cette boucle vous fera franchir les 100 kms…  à vous de voir 

 

Roquesteron Gilette

Roquesteron Gilette

Aujourd’hui j’ai roulé sur une route mythique…. le parcours du Triathlon de Nice ( long parcours ) de sa création ( 1982 ) jusqu’au changement en iron man ( 2004 ) . Tous les plus grands triathlètes du monde ont roulé sur ce parcours : Mark Allen , Yves Cordier, Rob Barel , Simon Lessing , Paula Newby Fraser … je les ai tous applaudis en bord de route puis sur le parcours de course à pied …. la course avait lieu début octobre et était incontournable pour tout amateur de sport de la région . je n’ai jamais fait de triathlon hormis un « baby » (oui ça existait ) et deux triathlons des neiges à Valberg ( 20 km de ski de fond , 80 de vélo et 16 de course à pied ) , j’avais mis 10 mn à Cordier en ski de fond mais il m’a vite rattrapé en vélo ; En tout cas belle ballade nostalgique aujourd’hui sous un beau soleil et l’Estéron qui a repris des couleurs …. elle est pas belle la vie ?

Auvare Puget Rostand

Auvare Puget Rostand

Il fallait aimer le vélo pour partir rouler ce matin depuis St Jeannet . La pluie était présente au réveil et j’ai attendu 9h00 que les gouttes s’arrêtent pour partir . Je les ai retrouvées quelques km plus loin et j’avoue avoir pensé faire demi tour à plusieurs reprises … mais la pluie n’étant pas très forte, j’ai persévéré, et j’ai bien fait car j’ai découvert un bout de département que je ne connaissais pas et qui est magnifique . La route monte à partir de Puget Théniers et se sépare en 2 directions après 4 km : mon choix se porte à droite en direction de Puget Rostang puis vers Auvare . La montée dure 13  km et n’est pas très dure ( entre 6 et 8 % ) . Je suis arrivé au village d’Auvare en plein brouillard mais j’ai pu apercevoir les paysages aux alentours à travers les nuages . C’est magnifique … Le village de Puget Rostang vaut également le coup d’oeil . Je ne regrette pas d’être parti quand même ce matin même si mon idée de départ était de revenir par le col st Raphael et Ascros, mais le froid et la pluie m’ont poussé à rentrer par la vallée… au total 144 km et presque 2000 m de D+ quand même … pas mal pour un jour de pluie ….. 

Vive la pluie

Vive la pluie

Je ne pensais pas qu’un jour j’écrirais Vive la pluie ! car la pluie est l’ennemie du cycliste . Rouler sous la pluie ressemble à une roulette russe et est extrèmement dangereux . J’ai toujours des sueurs froides quand je regarde des courses sous la pluie à la télé ( encore plus quand il s’agit de descentes de cols à 80 à l’heure).Pourtant les courses sont rarement annulées ( il y eut quelques cas mais c’était à cause de la neige ou de la grêle ) .Et pourtant la situation de sècheresse de notre région nous incite à nous réjouir de la pluie qui tombe et c’est mon cas . Tant pis pour les quelques sorties reportées . Ceci dit j’ai constaté encore la semaine dernière que les rivières étaient toujours aussi basses malgré les épisodes pluvieux des dernières semaines . Il faut dire qu’on part de loin et que les pluies récentes ne sont pas assez fortes ( les cumuls sont de quelques mm , bien insuffisants ) . Alors Vive la pluie ! quoi qu’il en coûte ( tiens,  j’ai déjà entendu ça quelque part ) 

Bairols

Bairols

Belle découverte d’une route et d’un village que je ne connaissais pas …. Bairols dans la vallée de la Tinée

la route part du pont de Clans au bord de la Tinée et monte très régulièrement à 8% avec des passages à 9…. magnifiques vues sur la vallée et les villages de l’autre versant : Clans , Roussillon  et même la Tour sur Tinée …

le village médiéval est superbe … on peut monter pendant 1 km au dessus jusqu’à un cul de sac .. un de plus dans ma liste des routes en cul de sac après Thiéry, Malaussène , Clans et Roussillon … je peux rayer quelques noms mais la liste est encore longue 

Vélos V2.com

Vélos V2.com


Depuis que je pratique le vélo de route il y a eu des avancées technologiques énormes sur les bécanes, mais depuis quelques années seulement la révolution de la communication a atteint ce sport .
Il y a 40 ans ( vu mon âge je pourrais même dire 50 ans ) on ne portait pas de casque, les dérailleurs étaient manuels, les freins étaient à patins, les pédales avaient des sangles.
Les compteurs commençaient à apparaître et fonctionnaient avec un aimant sur la roue avant et un câble raccordé sur un petit compteur fixé sur le guidon…
Il n’y avait évidemment pas de téléphone portable ( il m’arrivait de prévenir mes parents en les appelant depuis une cabine téléphonique à pièces … )
Il a fallu pas mal d’années pour que tout ceci évolue mais aujourd’hui les cyclistes sont connectés …
La plupart utilisent des applications via leur smartphone ( comme beaucoup j’utilise Strava )
Depuis mon accident de juillet 22 je déclenche, via Strava , une fonction qui permet à ma chérie de savoir ma position exacte sur son portable … ( il faut dire que je roule seul la plupart du temps )
Je viens également de fixer un capteur de chute sur mon casque, ce qui déclenche un sms d’alerte en cas de chute.
Le compteur est désormais un véritable GPS …
Bref le cycliste n’est plus vraiment seul quand il roule .
J’avoue que cette sur-technologie me laisse quand même un goût amer … fini le temps où je partais sans téléphone et sans argent, livré à moi même, sans filet ou presque. Je n’ai d’ailleurs jamais eu peur de la chute, je craignais surtout les crevaisons à répétition ( j’ai toujours eu 2 boyaux puis 2 chambres de secours ) et je ne crois pas avoir crevé plus de 2 fois dans une même sortie .
On se donnait rendez vous à une heure fixée à tel endroit pour nous retrouver, et point besoin de portable pour se le confirmer… on était toujours à l’heure dite et au lieu dit …
Désormais les cyclistes sont meme connectés entre eux . Grâce à Strava, on peut comparer ses performances à celles des autres ( et même des pros car ils sont tous sur cette application)…
On peut se féliciter entre copains en s’envoyant des kudos ( c’est peut être aussi pour certains un moyen de se jalouser …)
Et pour le coup je dois avouer que cette surenchère de communication me donne le tournis … tout le monde peut savoir où vous étiez ce week end uniquement en allant sur Strava et en tapant votre nom
Certes, rien n’empêche d’éteindre son téléphone et de rouler sans compteur mais on devient vite addictif à ses performances avec ce type d’application…
Je sais qu’un jour viendra où je recommencerai le vélo de ma jeunesse, sans application espionne, sans compteur et sans moyenne à contrôler…
Laissez moi encore quelques années et je vous promets que j’y arriverai …